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David ran the Ultra Tour du Léman in 2018, a 175km ultra marathon around Lake Geneva. David joins regularly the Founex Night Run. Here’s is story.

2ème participation à l’ Ultra Tour du Léman 175 kms. Je me rends, ce vendredi 8 septembre à Villeneuve, confiant avec un plan de course qui devrait tenir la route, mais aussi quelques doutes concernant ma condition physique. En effet, une douleur sous mon pied droit m’a freinée dans ma préparation.

J’arrive à la Tronchenaz en fin d’après-midi. J’y retrouve Lulu, l’organisateur, quelques personnes du staff et plusieurs coureurs, que j’ai déjà rencontrés lors d’une édition précédente (2016). Remise du dossard, t-shirt souvenir et autres…

Je prépare mon campement pour la nuit dans la salle de gym. Matelas gonflable, sac de couchage, etc… Petit speech de Lulu, présentation des coureurs, briefing de la course. Repas du soir, avec ces pâtes à la bolognaise, salade verte, mais pas que…café, gâteau, fromage, etc…. 21h  extinction des feux, dodo pour ceux qui y arrive. Personnellement, je n’ai pas trop bien dormi (frais dans la salle, ronfleurs). Samedi 5 h réveil, p’tit déjeuner, café, tranche de pain avec confiture. Traditionnel passage aux toilettes et préparation des habits et matériels de courses. Le départ est donné pour 7 h. Il y fait encore frais, je pars donc avec un t-shirt et un coupe-vent pour les premiers kilomètres.

Le premier ravitaillement se trouve à Lugrin 22 kms. Mon plan de course est assez simple. Mon but est de finir tout simplement celle-ci. Donc, je dois absolument arriver à Genève le plus frais possible. Je pars tranquille et me retrouve rapidement déjà seul. Il n’y a plus que Vincent et moi qui fermont la marche. J’arrive à Lugrin tranquillement, je ne me stresse pas, presque 3h sont passés… la journée va être très longue. Je recharge mon CamelBak 1,5l et mes 2 fioles. Remplace mon sachet d’alimentation, prends le temps de discuter avec les personnes du staff et repars pour Anthy sur Léman 21 kms plus loin.

Il est environ 10h, il fait déjà pas mal chaud, la température annoncée pour la journée est de 26°C. J’enlève mon coupe-vent et mes manchons des bras. On y passe Evian, Thonon et rejoignons Anthy au 43 kms. Je suis complètement dans mes temps de passages souhaités. J’y rejoins le ravitaillement 2. Toujours le même rituel, recharge du Camelbak, des fioles et sachet alimentaire. J’en profite pour changer de chaussettes et crémer mes pieds.

Départ pour Chens sur Léman, où je devrais y retrouver Olivier un ancien collègue de travail qui donne un coup de main sur le stand mais avant ça, je dois retrouver mon épouse et ma fille à Yvoire. Leur présence est un vrai coup de boost. On papote 5 minutes et je repars sur Chens au 64 kms. Au ravitaillement 3, je change de chaussures et discute avec Olivier.

Direction Genève où mon épouse m’attend. Sur le chemin mon téléphone sonne, c’est Pat. Il n’est pas très loin en vélo, il vient à ma rencontre, il m’accompagne quelques minutes sur le parcours, je me sens toujours bien mais sans euphorie. Il m’attend encore beaucoup d’heures de course, donc je ne m’emballe pas et respecte l’épreuve. Nous nous séparons vers Corsier. 3 – 4 kms plus loin tout devient beaucoup plus compliqué, je vais plusieurs fois faire un besoin naturel dans des bois, ça me stresse, j’ai des nausées, j’ai plus envie, je ne vais pas bien du tout, pleurs, etc… je marche, je marche et remarche, je marche comme ça presque 2h. J’en profite pour envoyer des whatsapps aux amis fidèles. Ils me rappellent tous, me secouent et m’encouragent. J’achète un coca et une eau gazeuse sur les quais genevois. Je bois mes canettes jusqu’au jardin botanique. Il commence à faire nuit. Il est un poil plus de 20h et déjà 17h de course. Depuis là, comme par magie, je repars, je recours jusqu’au ravitaillement 4 à Bellevue 87 kms. J’y retrouve ma femme et ma fille ainsi que ceux du staff. Je leur raconte mes mésaventures, ça me fait du bien. Je prends le temps de changer de chaussettes et crémer mes pieds. Cette fois la nuit est là. Je m’équipe de ma lampe frontale et lumières diverses.

Depuis là, un plan B est mis en place, pas au niveau course mais plutôt en alimentation : place aux aliments plaisirs, mars, chips, sandwich, coca, St-Yorre. Fini les poudres machins trucs…….

Je pars direction Gland, je suis assez confian,t je connais très bien cette portion de route. Avant ça, Sophie et les enfants m’attendent en contrebas de la maison sur la route Suisse. Ça me fait du bien de les voir même si c’est en vitesse. On discute 5 minutes, je bois un RedBull. Je continue, j’y croise Matthew et son amie accompagnatrice vélo sur le bord de la route. Pour eux, ils arrêtent là. Raz le bol. J’échange quelques mots avec eux. C’est décidé ils quittent l’aventure. Dommage mais respect. J’avance vers l’UEFA et rejoins Hugo. Il ne peut plus courir, ses pieds le font souffrir. Je l’accompagne quelques centaines de mètres. J’arrive à Gland 107 kms. Il y a déjà Julien et Corinne. On discute de nos malheurs et souffrances. Je recharge mes bouteilles et repars seul direction St-Prex.

Je ne me sens pas trop mal, je continue sur ma routine : coca, St-Yorre, mais mange plus beaucoup. Mon épouse m’attend vers Allaman pour recharger mes bouteilles. Je continue et change mes temps de courses et marches. Je passe en 5/5’. Ça ne fonctionne pas trop mal. J’arrive à St-Prex 127 kms. J’y retrouve le staff et notamment Claude. Je crème et rechange de chaussures. Je repars pour Cully mais doit retrouver Sophie à Lausanne Bellerive pour réconfort primordiale. Le jour se lève, cette portion m’a parue interminable. Peut-être le fait de ne pas connaître le chemin. Mes pieds commencent sérieusement à chauffer. Petite photo devant le musée olympique et repars pour Cully au 154 kms. J’y arrive enfin.

Je change de t-shirt, le soleil tape déjà fort. Le staff m’annonce qu’il y a Alfio pas très loin devant moi. Je repars pour un dernier semi-marathon. J’essaie temp bien que mal de le rattraper. Mais je ne le distingue pas. J’arrive à Vevey pour un dernier soutien avec mon épouse. J’ai très mal aux pieds, je rechange de chaussures. Alfio est à 5’ me dit-elle. Je repars, aller plus que 10 kms. Je marche beaucoup. Tout d’un coup je l’aperçois dans les rues de Montreux. On marche, on papote, on se raconte nos péripéties, on fait connaissance. Nous finissons ensemble ce tour du Léman après 29h56’37’’. Je dois beaucoup à mon épouse pour son soutien tant moral que logistique. Je dois beaucoup aux potos que j’ai eu au téléphone vers Genève. Je dois beaucoup au staff pour leur bonne humeur.Quant à moi, peut-être égoïstement, je suis quand même très fier d’avoir pu réaliser ce tour du Léman 175 kms.

Mes + : L’entrainement course à pied, la proprioception, la musculation en fitness, l’équipement, le mental même si j’ai subi un coup de moins bien, ça va être forcément différent maintenant.

Mes – :  Les ampoules  et échauffement sous les pieds niveau coussinet, l’autonomie de la lampe frontale, irritation entre jambe (pas très douloureux mais présent), l’autonomie des montres (prévoir une batterie de recharge, mes montres tiennent 15h).

Merci de m’avoir lu……à bientôt pour d’autres aventures.

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